Aujourd’hui, je me suis baladée sur internet comme j’en ai l’habitude, quand je suis finalement tombée sur un article de « média presse info ». J’en suis encore toute choquée ! Tellement d’ailleurs que je n’ai pas pu m’empêcher d’y laisser un commentaire. Plutôt que de tenter de décrire les propos de ce speudo-journaliste, j’aime autant le copier/coller. Et quitte à faire les choses correctement, l’article sera suivi de mon commentaire. Je tiens tout de même à préciser par avance que ma réaction était spontanée, par conséquent j’ai moi même fait preuve de raccourcis parfois trop rapides.
Article de media presse info (par Pierre Alain Depauw le 30 nov 2013)
C’est ce 30 novembre qu’ « Homosexualité et Socialisme » (HES), influent lobby homosexuel au sein du parti socialiste, célèbre ses 30 ans d’existence. De 1983 à 2013, les dirigeants de ce lobby ont su peser de plus en plus sur l’état-major du parti jusqu’à placer leurs hommes dans l’entourage direct des ténors socialistes, de François Hollande à Vincent Peillon ou Najat Vallaud-Belkacem.
On songe notamment à Gilles Bon-Maury, ancien président d’Homosexualité et Socialisme, qui travaille au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Egalité et porte-parole du gouvernement, et à Michel Teychenné, l’un des fondateurs d’Homosexualité et Socialisme, chargé de mission pour le ministère de l’éducation nationale. L’un comme l’autre ont fait partie de l’équipe de campagne de François Hollande en charge des questions LGBT.
Une stratégie redoutablement efficace qui leur a permis d’obtenir des engagements fermes du président de la République à satisfaire leurs revendications. Il suffit de se rapporter au dossier « Les 17 questions d’Homosexualité et Socialisme – Les réponses de François Hollande » pour se rendre compte de leur influence et de la mise en place progressive des promesses qui leur ont été faites.
Gilles Bon-Maury et Michel Teychenné ont su également se placer à des postes clés dans les cabinets ministériels pour parvenir à répandre leur propagande et à installer progressivement la théorie du genre dans nos écoles.
Pour célébrer ce 30ème anniversaire, HES organise cet après-midi, à 14h, à la Fondation Jean Jaurès (12 cité Maleserbes – métro Pigalle) un débat sur cette stratégie d’HES au cours des trois dernières décennies. Sont annoncés comme intervenants : Patrick Bloche, député de Paris, maire du 11e, Martine Gross, sociologue à l’EHESS, Antoine Idier,sociologue à l’université de Picardie, Jean-Pierre Michel, sénateur de Haute-Saône, Alain Piriou, ancien porte-parole de l’Inter-LGBT, Elisabeth Ronzier, présidente de SOS homophobie. Un second débat est prévu au même endroit à 16h sur leur stratégie future. Les intervenants de ce débat seront : Jérôme Beaugé, président de l’Inter-LGBT, Nicolas Gougain,ancien porte-parole de l’Inter-LGBT, Laura Leprince, déléguée aux questions d’identité de genre d’HES, Corinne Narrassiguin, ancienne députée d’Amérique-du-Nord, Gary Roustan, président du MAG Jeunes LGBT, Laura Slimani, du MJS (sous réserve).
Tour ce beau monde se retrouvera ensuite dans un « cadre festif », le Yono, pour une soirée d’anniversaire.
Question à la clé : combien de cars de police seront-ils prévus pour protéger les participants à cette sauterie de la vue éventuelle de quelques « sentinelles » venues rappeler que toute la France n’a pas encore fléchi…
Mon commentaire :
Je suis profondément scandalisée par les propos de cet article. Je suis pour la liberté d'expression, mais il y a tout de même certains codes éthiques à respecter quand on prétend être journaliste... Le principe de base étant, et vous n'allez pas en revenir, la diffusion d'informations (de préférence pertinentes) fondée sur des faits garantis par des sources fiables.
Ce qui m'amène à la question suivante : Qu'est ce qui vous permet d'affirmer avec tant de conviction que, je cite "De 1983 à 2013, les dirigeants de ce lobby (gay) ont su (...) placer leurs hommes dans l’entourage direct des ténors socialistes"?
En quoi la présence de personnes homosexuelles dans la politique est elle orchestrée par les associations de défenses des LGBT?
Permettez moi de vous informer que chacun est libre de s'investir dans le monde politique, quelles que soient ses préférences. Et si certains homosexuels s'engagent dans la lutte contre les inégalités, d'autres choisissent des combats politiques plus vastes... Ils n'ont pas attendu d'y être autorisés.
De même, les personnalités politiques qui travaillent avec des militants homosexuels sont libres de se sentir concernés par cette lutte, sans qu'aucune pression ne s'opère.
Je ne critiquerai pas point par point cet "article", car cela me prendrait probablement la journée. Notez l'utilisation péjorative des guillemets, j'ai emprunté ça au journaliste très talentueux qui en fait si bien l'usage.
Cependant, je m'en voudrais de partir sans revenir sur deux choses:
-La première, utiliser un terme aussi fort que propagande me laisse à penser que vous êtes conscient des absurdités que vous énoncez, et que vous cherchez à donner du poids à vôtre discours pourtant si vide.
-La seconde et non des moindres, pourquoi pensez vous que la police sera présente? Et qu'est ce que vous appelez "sentinelles" exactement? Parce que vu de ma fenêtre, vos sentinelles ressemblent parfois étrangement aux skinhead...
Je serais d'avis à ce que vous mettiez davantage en avant vôtre appartenance au lobby catholique, et que vous précisiez "attention ceci est un article de propagande" au dessus du titre de vos articles. (gardez moi un agenda catholique à 18€ s’il vous plait!)
J'espère sincèrement que vous choisirez de me répondre plutôt que de choisir la voie de la censure.
Cordialement
Après cela, je dois dire que la société commence sérieusement à m’inquiéter… Comment peut on faire preuve de si peu de tolérance ? Jusqu’à déformer la réalité pour en montrer l’aspect que l’on veut voir. Je suis d’autant plus scandalisée lorsqu’un journaliste en fait l’usage dans la pratique de son métier… Les Frigide Bargot encore, on était habitué, mais ceux là même qui ont pour mission de nous informer, je ne peux pas l’admettre.